Entre Vosges et Alsace, quinze participants ont pleinement profité du séjour d’été organisé par le cyclo-club.
Un séjour sportif pendant lequel les itinéraires préparés ont été avalés même s’il fut nécessaire parfois d’en adapter les distances au vu les conditions de forte chaleur. Bénies soient les routes ombragées qui ont permis l’ascension de certains cols dans la relative fraîcheur matinale.
Au fil des jours, le Petit Ballon, le Grand Ballon, le Markstein et la route des crêtes, le Hohneck, le col de la Schlucht, celui du Calvaire et bien d’autres moins mythiques ont sollicité les muscles et le souffle. Les cyclos ont aussi traversé maints villages mais une interrogation écrite pour la restitution de leurs noms serait une catastrophe.
Par contre, tous pourront évoquer les incontournables Colmar et ses canaux, Neuf-Brisach, site majeur de Vauban, inscrit au Patrimoine de l’UNESCO, Munster réputé pour ses nids de cigognes perchés sur les édifices à des hauteurs vertigineuses, Gérardmer et son lac aux eaux sombres, Turckheim, Riquewihr, Ribeauvillé, Kaysersberg élu plus beau village français en 2017, de magnifiques sites de cartes postales avec les maisons typiques à colombages admirablement fleuries.
Au gré des itinéraires, les cyclos ont côtoyé Nécropoles et Mémoriaux, un retour vers les heures sombres de la Grande Histoire et le rappel que la région a payé un lourd tribut lors de la Première Guerre Mondiale.
Quant aux paysages de vignes, ils sont toujours impressionnants dans cette région, la mosaïque des parcelles parcourant la plaine à l’infini et grimpant jusqu’au sommet des collines.
Ce fut pour les cyclos l’occasion d’ajouter une note gastronomique au séjour avec la dégustation des vins d’Alsace, et de parfaire leurs connaissances à leur sujet.
Une pause aussi dans une Ferme Auberge où on peut se régaler d’un menu marcaire composé de viande de porc fumé et de pommes de terre cuites pendant deux ou trois heures avec oignons et lard, de quoi restituer le capital énergie ! Ne pas oublier la cure de munster, le fameux fromage, excellent dégusté sur place, ni la tarte aux myrtilles locales.
A la fin de la semaine, les organismes fatigués, les compteurs des vélos arrêtés, ceux des plus aguerris affichant 600 kilomètres et 11 000 mètres de dénivelé, les cyclos ont quitté leur hébergement avec regrets : le VVF de Orbey qui a coché toutes les qualités : accueil, disponibilité du personnel, cuisine de qualité dans une ambiance familiale.
« C’était un beau séjour ! » La vie du cyclo-club rumillien s’est encore enrichie d’un épisode plein de convivialité et d’amitié.
Martine LANSARD